Moins de mission en freelance : comment y faire face ?
Dans toutes vies de freelance, arrive ce moment pendant lequel, les missions se font plus rares. Peut-être même es-tu en train de vivre l’une d’entre elles. Le stress de l’entrepreneuriat commence à te submerger. Et si tu transformais cela en opportunité professionnelle ? Comment ? Découvre, ci-dessous, 7 activités productives à l’optimisation du temps de travail.
1. Faire de la veille : trouver un bon outil d’automatisation pour bien débuter ta journée
La première activité consiste à allouer une durée précise, quotidienne et à heure fixe, dédiée à la veille. Comme cela, tu ne pourras pas passer à côté. En effet, que tu sois graphiste, rédacteur web ou photographe, surveiller le marché régulièrement est primordial pour se tenir au courant des nouveautés techniques ou légales, des nouvelles tendances ou simplement pour t’inspirer. Oui, mais comment fait-on pour ne pas passer des heures à scroller ? En effet, cette tâche peut vite devenir chronophage si elle n’est pas encadrée et mal abordée. Il existe différents outils d’automatisation pour faciliter ce processus : les lecteurs de contenu. À l’instar des réseaux sociaux, il te suffit de suivre les sites de ton choix, pour que l’outil te remonte chaque jour les nouveaux articles parus, pour suivre toute l’actualité. Inoreader, Netvibes, et bien sûr Feedly, sont des outils très ludiques et appréciés par les freelances. Certains sont payants, d’autres gratuits, certains même, incluent la veille sur les réseaux sociaux. Il en existe une multitude, je te conseille donc de les essayer pour trouver l’outil qui te correspond le mieux.
2. Prospecter : saisir l’opportunité de trouver ton client idéal
Comme aucun scientifique n’a encore réussi à mettre au point un arbre capable de faire pousser des clients, en tant qu’auto-entrepreneur, tu es sûrement déjà passé par la case prospection. Sans doute as-tu déjà ta propre méthode pour trouver de nouveaux clients. Si ce n’est pas le cas, cet article te donne 7 techniques de prospection qui pourront te donner un petit coup de pouce. Mais savais-tu que tu peux développer le référencement de ton site (ou celui de tes clients) grâce à cette phase de recherche ? Comment ? En utilisant ta prospection pour développer ta stratégie de netlinking (créer des liens entrants vers son propre site). Une activité fructueuse pour tous les freelances. Que tu sois coach sportif, community manager ou blogueur, tu peux réaliser une collaboration avec un autre freelance de ton domaine. Par exemple, un consultant peut proposer une interview afin de présenter son métier, ses services et surtout communiquer l’adresse de son site. Un graphiste peut lancer un défi à un collègue qu’il admire, chacun publiant les résultats sur ces réseaux. Bref, sky is the limit, comme on dit, il te suffit de te creuser les méninges et justement, la prospection, c’est fait pour ça !
3. Développer ton réseau : participer à une activité 2-en-1 et t’accomplir dans ta vie d’indépendant
Si si je t’assure, développer ton réseau peut t’aider à booster ta qualité de vie professionnelle. Mais commençons par le début. Ajouter trois, quatre personnes par jour sur LinkedIn, histoire de, ne suffit pas. Alors, oui, le nombre de tes relations va augmenter. Quantitativement, non qualitativement. LinkedIn est un réseau très puissant pour tout professionnel, encore plus pour les indépendants. Il est donc important que tu apprennes à bien l’utiliser : on humanise et on qualifie les échanges, on interagit et surtout, on met à jour son profil. N’aies pas peur de rencontrer ses connaissances virtuelles en vrai. Parce que le réseau, c’est ça aussi. Pas juste un nombre à 2, 3, 4 chiffres. C’est parler de toi, de ton métier, de ce qui occupe la plupart de tes journées. Que ce soit au cours d’un rendez-vous LinkedIn, à une soirée entre amis ou à une réunion de famille, toutes les occasions sont bonnes à prendre. Échanger avec des personnes qui partagent tes préoccupations professionnelles, c’est encore mieux. Sors de ta zone de confort en participant à des événements (salons, conférences, Ted Talk etc.). Tu trouveras rapidement un événement près de chez toi en quelques clics. Le petit plus ? Tu sortiras de la solitude de l’indépendant, souvent difficile à vivre. Bref, une activité 2-en-1.
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4. Se former : avoir la possibilité d’ajouter des compétences à ton profil
L’un des plus beaux usages d’Internet est certainement la richesse de contenus, d’outils et de ressources d’apprentissage en ligne. Tu voudrais en connaître davantage sur un point précis ? Tu souhaites ajouter une corde à ton arc ? Ou tu es simplement curieux ? YouTube regorge de vidéos qualitatives sur tous les sujets possibles, comme le marketing, la science, ou les bases de la comptabilité, etc. Désormais, tu peux même te cultiver en cuisinant, grâce aux podcasts, qui connaissent une évolution incroyable de par la qualité de leur contenu et de leur intervenant. Internet regorge de ressources gratuites et complètes, comme des manuels de théorie et de pratique sur le sujet de ton choix. Surtout sens toi libre ! Rien ne t’oblige à choisir un domaine en relation avec ton activité professionnelle. Que tu te mettes à l’italien, à la calligraphie, ou au coloriage thérapeutique, cela te sera utile un jour. Qui sait, un jour peut-être, ton prospect te choisira toi, justement, car vous partagez une passion commune pour les mandalas.
5. Se perfectionner : prendre le temps d’améliorer tes atouts
Qui dit se former dit se perfectionner. L’école finie, on s’est tous délectés de rentrer à la maison, libres, sans devoir de maths à rendre pour le lendemain. On se dit que notre diplôme suffit à justifier notre expertise et que nous pouvons laisser libre cours à notre créativité et à notre savoir, au travers de nos missions. Mais alors quand on n’a pas de client, on arrête de travailler ? Surtout pas. Parce que c’est bien connu, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Alors n’attends pas d’avoir un projet pour mettre à l’œuvre tout ce dont tu es capable. Si tu es photographe, attrape ton appareil et file dehors prendre quelques clichés. Bon attends quand même d’avoir fini l’article, il y a encore quelques tips sympas. Non seulement, tu pratiques, tu développes ta créativité, tu as du contenu pour nourrir tes réseaux sociaux mais surtout tu deviens plus performant. Dans le cas d’un rédacteur web, à force d’écrire, tu iras plus vite, tu trouveras plus facilement tes mots, tu écriras mieux. Tu pourras donc accepter plus de contrats dont les clients seront ravis de ta rapidité. Et n’oublie pas, c’est en comptant qu’on devient… Oups, celle-ci ne fonctionne pas vraiment.
6. Se diversifier : lancer une activité complémentaire pour augmenter tes revenus
Lorsque l’on est auto-entrepreneur, il est souvent difficile de relâcher la pression. À la fois commercial, agent administratif, chargé de publicité, PDG, stagiaire, comptable, l’auto-entrepreneur est un chef d’orchestre qui est aussi son propre musicien. Parfois fatigant, souvent stimulant, c’est sans doute l’une des raisons pour laquelle tu es devenu indépendant. Mais en portant toutes les casquettes, tu es aussi celui qui dit oui aux nouvelles idées. Te lancer dans un nouveau projet, te fera sortir un peu la tête de tes préoccupations quotidiennes, tout en renforçant ton activité principale. Par exemple, pour réaliser de la vente complémentaire comme l’illustrateur qui propose des albums de coloriages. Pour communiquer, comme le fait le conseiller financier sur son podcast vulgarisant l’investissement aux particuliers. Pour donner davantage de sens à son travail, comme le webdesigner qui aide de futurs auto-entrepreneurs à monter leur entreprise. Analyse la concurrence, renseigne-toi sur les tendances digitales et laisse libre cours à ton inventivité. Ou tu peux te faire plaisir ! Créer une playlist « Work focus » et la mettre en ligne. On dit que la musique améliore la productivité, tout simplement. Tout le monde a déjà travaillé sur the heaviest matter of the universe de Gojira ! Non ? Bon.
7. Penser à soi : savoir s’arrêter, l’allié n°1 de l’optimisation du temps de travail
Quand on vit une période avec moins de missions, il est très difficile de ne pas céder à l’inquiétude. Rongé par le stress, tu t’emballes, tu te lances dans mille stratégies à moitié élaborées, dans l’attente d’un nouveau contrat. Ok, c’est précisément à ce moment-là que tu dois t’arrêter. Tu éteins l’ordinateur, tu actionnes le mode silencieux de ton portable et tu fais une pause. Que tu aies besoin d’une heure, d’une matinée, d’un week-end ou d’une semaine entière, tu t’accordes ce moment de repos. Pour qu’un employé soit performant, il faut qu’à un moment donné, il quitte son bureau, qu’il rentre chez lui, qu’il coupe. C’est pareil pour le freelance. Tout le monde a besoin de recharger les batteries. Les pannes d’inspirations, « les jours sans», les périodes où rien ne va, ça arrive et ce n’est pas en forçant qu’on les débloque. Bien au contraire. Que ce soit au travers d’une bonne sieste, d’une longue balade, d’une séance intensive de boxe ou en dédiant la soirée à ton hobby, il est primordial de t’accorder ces moments à toi. C’est ça aussi être professionnel.
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Léa Rogiez, article rédigé bénévolement lors de l’élaboration de mon portfolio de formation en rédaction web.
Sources :
https://bpspsychub.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/joop.12064
